Syndicat canadien des travailleurs des postes
Timeline

Historique du Fonds de garde d’enfants

12 Octobre 2007

1980

Les femmes membres du STTP font pression pour que la garde d’enfants devienne une priorité pour le syndicat. Lors du congrès national, la garde d’enfants est abordée dans le cadre du débat sur les questions touchant les femmes. 

 

1983

Deux politiques sur la garde d’enfants sont incluses dans les statuts nationaux :

  • Opposition aux réductions des services de garde et appui à la notion de services de garde universels et gratuits de 24 heures, sous la responsabilité du gouvernement (D-12)
  • Opposition à tout service de garde à but lucratif (D-13)

 

1984 à 1987

Le Syndicat inscrit pour la première fois les services de garde d’enfants à son programme de revendications. En 1987, il présente une revendication détaillée en vue d’obtenir des services de garde payés par l’employeur. La décision du médiateur-arbitre ordonne notamment la tenue d’une étude conjointe sur la garde d’enfants. 

 

1989

L’étude conjointe révèle que les membres du STTP éprouvent des difficultés de toutes sortes en matière de garde d’enfants, notamment lorsqu’il s’agit : 

  • de trouver des services de garde d’urgence;
  • de s’occuper d’enfants malades;
  • de trouver des services de garde à prix abordables;
  • de trouver des services réguliers pendant les quarts de soir et de nuit.

 

1991

Le Syndicat obtient un fonds pour la garde d’enfants administré conjointement avec l’employeur (annexe « L »). L’employeur y verse 200 000 $ tous les trois mois. Le Fonds, qui est limité à un plafond de 2 millions $, doit servir à des projets visant à fournir des services de garde aux familles des membres, à créer des programmes d’information sur la garde d’enfants et à effectuer des évaluations de besoins et des recherches. Toutefois, le texte de l’annexe « L » comporte une restriction : le Fonds ne peut servir à promouvoir de meilleures politiques gouvernementales en matière de garde d’enfants.

 

1994

Après plus de 25 réunions avec l’employeur, et le Fonds à peine entamé, c’est l’impasse. Vexé par le piétinement de Postes Canada, le Comité national des femmes du STTP entreprend les démarches nécessaires pour que le Syndicat revendique l’administration et le contrôle complet du Fonds. 

 

1995

Le STTP obtient le contrôle complet du Fonds.

 

1995 à 2000

Le Syndicat met sur pied 11 programmes communautaires de garde d’enfants qui fournissent des services de garde de qualité aux familles des membres. Grâce aux efforts d’éducation du Syndicat, les membres sont plus que jamais sensibilisés à la nécessité de services de garde de qualité et de mesures gouvernementales pour régler la crise à laquelle font face les travailleurs et travailleuses des postes et d’autres parents en matière de garde d’enfants.

 

2000

Le STTP et le SEPC-AFPC signent une entente qui accorde aux membres du SEPC l’accès à nos programmes offrant des services de garde de qualité. Le STTP coordonne et administre le Fonds de garde d’enfants au nom du SEPC-AFPC.

Le Syndicat produit une trousse pédagogique sur le genre de vie qu’on mène lorsqu’on travaille et qu’on a un enfant ayant des besoins spéciaux. Cette trousse comprend une affiche et un questionnaire. Elle s’adresse aux sections locales, qui peuvent l’utiliser pour sensibiliser les travailleuses et travailleurs.

 

2002

La Maison de la famille, organisme à but non lucratif financé par le gouvernement fédéral, est chargée d’administrer le programme Besoins spéciaux. Trois personnes assurent la gestion des activités quotidiennes du programme, à partir du bureau de l’organisme situé à Baddeck, en Nouvelle-Écosse.

L’ouvrage Un défi de taille : concilier travail, famille et enfants ayant des besoins spéciaux est publié et fait l’objet d’une diffusion à grande échelle. Il présente l’expérience de familles qui font appel au programme Besoins spéciaux.

Le STTP reçoit l’un des Prix ISO familles 2002-2003 (p. 3), décernés par le Conseil du statut de la femme du gouvernement du Québec, pour les efforts qu’il consacre au Fonds pour la garde d’enfants afin d’aider les parents à concilier leur vie familiale et leur vie professionnelle.

 

Avril 2003

Dans le cadre des négociations collectives entre le STTP et Postes Canada, l’employeur convient d’accroître à 250 000 $ sa contribution au Fonds à compter d’avril 2003.

Le Syndicat réalise deux autres gains. Il négocie l’inclusion des membres qui assurent la subsistance de leur enfant adulte ayant des limitations fonctionnelles et les membres qui sont les principaux responsables du soutien financier de leurs petits-enfants, lorsque ces derniers habitent avec eux. Grâce au financement accru, le nombre de programmes de garde d’enfants passe à 15.

Le programme Besoins spéciaux reçoit le Prix Rosemary Popham (p. 5), qui est décerné par Services à la famille Canada pour souligner les contributions exceptionnelles à la défense des droits et à l’élaboration de politiques sociales au nom des enfants et des familles.

 

2005

Lancement du programme Aller de l’avant. Il offre de l’information, des ressources et une aide financière aux membres qui ont un enfant adulte ayant des besoins spéciaux.  

Le Syndicat produit l’affiche Pour franchir les barrières, qui porte sur les programmes Besoins spéciaux et Aller de l’avant. Cette affiche remporte un prix de l’Association canadienne de la presse syndicale (ACPS).

Le STTP obtient par la négociation que l’accès au Fonds de garde d’enfants et aux programmes financés par celui-ci soit prévu dans la convention collective des factrices et facteurs ruraux et suburbains.

 

2007

Dorénavant, les sommes versées dans le Fonds augmenteront en fonction du coût de la vie. Ainsi, le Fonds pourra continuer de croître et de répondre aux besoins des membres. En 2010, Postes Canada y versera 324 000 $ tous les trois mois.  

Le programme Besoins spéciaux existe depuis plus de 10 ans.